Dans les entreprises étrangères, le choc des cultures

Depuis des années, le monde tend de plus en plus vers l'international. Les différences culturelles prennent de l’ampleur et le monde avance à grand pas. Mais est-ce parce que le client est roi et que nos besoins grandissent ? Le standard ne nous suffit plus. Comme on le sait depuis que les Émirats ont investi en Europe et que l’Asie s’installe un peu partout dans le monde, ils ont emporté et  apporté avec eux leurs cultures et leurs coutumes. L’influence des médias joue aussi un rôle majeur face à ce phénomène. Séries Coréennes, Indiennes et Turques... Pour ou contre les différences c’est à vous de voir si vous êtes IN ou Out. Les petits comme les grands commerces font des ravages, cuisine Orientale, Libanaise, Coréenne ou même Japonaise, c’est selon les goûts. Aujourd'hui le monde nous offre un large choix.

En 2015, nous entrons en plein choc culturel. Si tu n’as pas de culture, tu t’es créé ton groupe d’appartenance. C’est le phénomène des cultures. Tout y est et à tous les niveaux, pour celles qui ont des goûts plus avancés, vêtements “fashion”, autrement dit “SWAG” ou alors ceux qui aiment s'apprêter de vêtements de Luxe. Prenons exemple sur le Magasin Uniqlo, marque Japonaise implantée en France à Paris.

-“ A chaque début de service, les employés d’Uniqlo se placent les uns en face des autres lors du « meeting » : après l’annonce du chiffre d’affaires de la veille et de l’objectif de la journée, l’un d’eux se porte volontaire pour déclamer six phrases. Les autres répètent en chœur. « Bonjour madame, bonjour monsieur », « N’hésitez pas à faire appel à moi en cas de besoin », « Souhaitez-vous un panier ? », et ainsi de suite, jusqu’à la phrase finale, en japonais : « Yoroshiku Onegaishimasu » qui pourrait se traduire par « Je m’en remets à vous ». Le groupe japonais, qui s’est mis au défi d’insuffler une pratique managériale commune à toutes les filiales dans le monde, se heurte au choc des cultures.

Prune Pont-Benoît, qui a travaillé au Uniqlo Opéra pendant un an, ne s’est jamais portée volontaire : cette prière rituelle lui semble « un peu sectaire ». Dès sa journée de formation, la jeune fille comprend qu’elle s’est engagée dans un univers particulier : elle regarde, médusée, une vidéo où les salariés de la marque au Japon balayent la rue devant leur magasin, dans la joie et la bonne humeur. “

Wafaa El Arabi

http://www.lemonde.fr/emploi/article/2014/12/01/dans-les-entreprises-etrangeres-le-choc-des-cultures_4532365_1698637.html